Avant d’apprendre la CNV, j’étais quelqu’un qui évitait les conflits : je ne disais jamais rien ! D’autres personnes, en cas de conflit, mettent toute leur attention sur la recherche de solution : « Bon d’accord, mais qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Qu’est-ce que tu proposes ? ». Ces choix peuvent être une source de profonde insatisfaction.

Depuis que je fais de la CNV, je m’exprime d’avantage et les conflits surgissent. Mais plutôt que de chercher immédiatement une solution j’ai appris à exercer un nouveau muscle : ralentir et me connecter avant de résoudre. J’essaie d’offrir une certaine qualité de présence autant à moi-même qu’à l’autre afin de pouvoir descendre dans notre vulnérabilité commune d’être humain : les sentiments et besoins que nous partageons tou.te.s.

Quand le dialogue se déplace au niveau des sentiments et des besoins, le conflit se dissout peu à peu et une compassion naturelle se manifeste. L’amour et la compréhension mutuelle resurgissent, nous sommes à nouveau une équipe. Depuis cet endroit, la créativité peut alors se manifester librement et conduire à trouver des solutions qui prennent soin des besoins de tou.te.s.

« L’objectif de ce processus (la CNV) est de nous aider à communiquer de manière à ce que l’envie de donner nous vienne naturellement » Marshall Rosenberg